À Locmariaquer (56), après 2 ans de travail et d’investissements, OstréA’Tlantic lance la commercialisation d’un système automatique pour retourner les poches à huîtres. Le retourneur (Ostrea Spin) est installé sur une table spécialement conçue pour ce système qui ne nécessite pas d’alimentation électrique et utilise des poches standards. À marée montante, la poussée d’Archimède exerce une force sur les flotteurs en plastique du système. C’est ce qui provoque le retournement de la poche et de son support. Un brevet a été déposé en France et en Irlande les 2 premiers marchés européens et la commercialisation démarre avec des bureaux sur Marenne-Oléron (17), le bassin d’Arcachon (33) et l’Irlande.
Le gouvernement français est en discussion avec Bruxelles pour faire passer « de 6 à 8 ans » la durée de remboursement des Prêts Garantis par l’État (PGE). À mi-janvier, près de 132 Mds € de PGE ont été accordés à plus de 642 000 entreprises depuis le début de la crise du Covid-19. Plus de 90 % d’entre elles étaient de très petites entreprises (TPE). Les PGE sont actuellement souscrits pour une durée maximale de 6 ans, sachant qu’aucun remboursement n’est désormais exigé pendant les 2 1ères années. un allongement de leur durée voire une transformation au cas par cas en subvention pourrait sécuriser la reprise. Bruxelles devrait répondre rapidement…
Entre 2020 et 2027, les ports de l’axe Seine (Haropa) recevront 1,4 Md € d’investissements de fonds publics (Etat, collectivités) et de fonds propres des ports. Cette « trajectoire d’investissement » a été annoncée lors du dernier Comité interministériel de la mer (CIMer) qui se réunit chaque année sous la présidence du Premier ministre. 800 M€ vont être investis au Havre (76), 1er port français de conteneurs et pour le commerce extérieur, 260 M€ à Rouen (76) et 370 M€ dans les ports fluviaux de Paris (75). Les 3 établissements portuaires réunis en un groupement d’intérêt économique (GIE) depuis 2012 sont en train de fusionner en un établissement portuaire unique Haropa (1 800 salariés en tout) qui sera effectif au 1er juin 2021
La nouvelle usine du spécialiste des fruits secs JUSTE BIO (140 références, 78 M€ de CA) est opérationnelle à Carpentras (84). Déployée sur 10 000 m², elle emploie 130 salariés et a nécessité 16 M€ d’investissements, 9 dans l’immobilier et 7 pour les équipements de production (four à torréfaction) et le conditionnement (marquage laser, robots) pour quadrupler le potentiel de production 7 pour les équipements de production (four à torréfaction) et le conditionnement (marquage laser, robots) en visant le » 0 plastique ». Les choix technologiques opérés doivent réduire de 300 T la consommation de matières plastiques en conditionnant les produits dans des sachets biodégradables et compostables (mis au point en partenariat avec une start-up israélienne), de se débarrasser du coût de 2 M€ d’étiquettes imprimées en jet d’encre grâce à l’acquisition d’un appareil de marquage laser… Est également supprimé, au profit de quelques points de colle, le ruban adhésif sur les colis emballés : une économie évaluée à 2 000 km de ruban ! JUSTE BIO propose toutes ces solutions en open-source afin d’autres industriels des IAA s’en emparent !
Le Centre Spatial Guyanais (CSG) de Kourou (973) va s’offrir s’offre un beau lifting, le CNES et l’agence spatiale européenne (ESA) vont investir 759 M€ pour moderniser leurs installations spatiales qui ne l’ont pas été depuis 25 ans et le lancement d’Ariane 5 ! Environ 80% des sommes engagées sera consacré au maintien en condition opérationnelle de la base (fonctionnement, maintenance, traitement des obsolescences…). Le solde sera dédié à la rénovation profonde et la modernisation des équipements. L’Europe spatiale espère optimiser les coûts d’exploitation et de maintenance de la base avec l’arrivée de 2 nouveaux lanceurs Vega C en 2021 et Ariane 6 en 2022. Cet investissement va également faire beaucoup de bien à l’économie guyanaise qui en bien besoin…
La CCI 47 avec le soutien de la DIRECCTE vient de mettre en place une action pilote de prêt de personnels entre OPTIMUM et LISI des entreprises aux besoins radicalement opposés en cette période. La réglementation impose accord du salarié, avenant au contrat de travail et un prêt à but non lucratif mais dans cette période exceptionnelle, le dispositif intéresse les entreprises et devrait se déployer rapidement pour peu que les salariés le veuillent (un seul a franchir le pas pour l’heure…). Cette initiative a pour objectif de franchir les frontières du 47…
