L’Institut de la Francophonie pour le Développement Durable (IFDD, basé à Québec) et pour lequel Stéphane Luce est Expert Associé en Economie Verte, annonce ce jour le lancement de la rédaction d’un Manuel de l’Economie de l’Environnement en lien avec la Stratégie Economique pour la Francophonie adoptée au Sommet de la Francophonie en novembre 2014 à Dakar. Ce Manuel reprendra les enjeux environnementaux et économiques pour l’espace francophone et fournira les bases de instrumentalisation des concepts économiques et des méthodes et outils. Disponible en Juin 2018, il sera destiné autant aux experts de l’économie qu’aux spécialistes de la gestion de l’environnement intervenant dans la planification et la mise en œuvre du développement durable à toutes les échelles d’intervention.
Le crowdsourcing (production participative ou externalisation ouverte) se définit comme l’utilisation de la créativité, de l’intelligence et du savoir-faire d’un grand nombre de personnes, en sous-traitance, pour réaliser certaines tâches traditionnellement effectuées par un employé ou un entrepreneur.
Une équipe du Massachusetts Institute of Technology (MIT), plus précisément du MIT Center for Collective Intelligence, a eu l’idée d’utiliser ce principe pour résoudre des problèmes sociétaux complexes : l’objectif du MIT Climate CoLab est d’exploiter l’intelligence collective de milliers de personnes du monde entier au service de la lutte contre le dérèglement climatique. Ainsi, la plateforme en ligne de résolution de problème développée par le MIT Climate CoLab compte une communauté croissante de 90 000 personnes de plus de 170 pays, constituant un large éventail de scientifiques, ingénieurs, décideurs, investisseurs et tout simplement de citoyens concernés, dont environ 300 experts du changement climatique et de domaines connexes. A l’aide de cette plate-forme ouverte à tous et transparente, l’équipe de Climate CoLab espère aider à construire des stratégies détaillées et efficaces pour atteindre les objectifs mondiaux.
Dans son dernier rapport intitulé « Rapport sur le Commerce et le Développement 2017: au-delà de l’austérité vers une nouvelle donne mondiale », la Conférence des Nations-Unies pour le Commerce et le Développement (CNUCED) examine la place des robots dans l’économie industrielle. Si elle remarque que « la menace que fait peser la robotisation sur les bons emplois s’étend à certains pays en développement », elle en relativise l’impact car pour l’instant, il n’existe « que » 2 millions de robots industriels, principalement utilisés dans les activités automobile, électronique et électrique de quelques pays comme l’Allemagne, les Etats-Unis et le Japon. Mais la CNUCED insiste surtout sur les opportunités liées à cette révolution. En particulier pour les TPE-PME, la CNUCED préconise le développement de robots collaboratifs, plus faciles à mettre en place, et de les associer avec les technologies de l’impression 3D. Ainsi « L’utilisation de robots associée à l’impression 3D pourrait offrir TPE-PME manufacturières de nouveaux moyens de surmonter les contraintes liées à leur taille et de mener leurs activités à une échelle bien plus grande. »
Les 3 principaux opérateurs de télécommunications japonais, KDDI, Softbank et NTT Docomo, ont annoncé fin Août 2017 leur projet de lancer leurs offres de service IoT à l’horizon 2018. Cette annonce est révélatrice de l’avance du Japon et des progrès de cette technologie dans tous les secteurs, aussi bien chez les industriels que chez les particuliers.
Ces offres proposeront des vitesses de communication bien plus basses que celles à destination des smartphones, justifiées par les systèmes ciblés par ces nouveaux services : des capteurs, transmetteurs et autres systèmes miniaturisés peu consommateurs d’énergie. La compagnie Kyocera par exemple, a déjà lancé une filière dans ce secteur en Février 2017 qui s’appuie sur l’exploitation de la technologie de l’entreprise toulousaine SigFox.
Dans le cadre du projet Européen EuRARE (auquel est associé le BRGM), l’université suédoise des sciences agricoles (SLU) d’Uppsala vient de présenter une méthode d’extraction des 18 terres et métaux rares, utilisés pour les téléphones, ordinateurs, LED, panneaux photovoltaïques, éoliennes… qui se veut plus durable pour l’environnement. Cette solution utilise des nanoparticules magnétiques qui permettent la cristallisation des terres rares puis leur récupération facile sans l’utilisation du moindre produit chimique. La prochaine étape de ces travaux est l’équipement d’une usine de démonstration en Suède afin de tester cette méthode sur de grands volumes de terres rares.
Le danois Dong Energy a annoncé hier le 13 avril avoir obtenu l’autorisation de construire trois sites éoliens en mer du Nord, au large des côtes allemandes pour 590 MW, 2 sites représentant 480 MW ne recevront aucune subvention. Les revenus de Dong Energy proviendront ainsi de la seule électricité produite, une 1ère mondiale pour le secteur. Le groupe a pris l’hypothèse, avec une mise en service en 2024 que la finalisation du développement de la nouvelle génération de turbine permettra cette importante de la réduction des coûts. Dans le même appel à projets, l’énergéticien allemand EnBW a remporté un autre bloc de 240 MW, sans subvention également. A noter toutefois, que le coût de la connexion des parcs éoliens au réseau électrique ne faisait pas partie du cahier des charges… mais cette 1ère démontre la viabilité économique des projets offshore… et en France on avance ?